Hate letters

Pièce de Thierry Lassalle et Jean Franco 

Mise en scène de Anne Bourgeois 

Avec Roland Giraud et Maaike Jansen

Présentée à Genève par USKA Productions

Vue au Théâtre du Léman le 5 février 2020

Un spectacle trop statique

Cette comédie met en scène un couple qui se déchire après 40 ans de mariage suite à la demande de divorce que Marie adresse à Jacques. Ils communiquent presque exclusivement par lettres, mais aussi par sms et quelques appels téléphoniques restés sans réponse. Jacques, tout d’abord anéanti, va peu à peu trouver la force d’affronter son épouse sur son propre terrain, c’est à dire à coups d’attaques mesquines et de messages acerbes.

L’échange de lettres est devenu un moyen de communication désuet qui sied bien à l’âge des comédiens. Heureusement toutefois que des textos sont utilisés en alternance. Cela donne un coup de jeune à la pièce qui serait vraiment ringarde autrement. La projection des sms se fait sur trois panneaux en forme de papier à lettres disposés sur le fond de la scène. D’autres projections photo et vidéo ainsi qu’un joli jeu de lumières rendent le spectacle un plus vivant. En effet, c’est une pièce très statique, même trop statique. Les comédiens font face au public et restent assis derrière leur table respective, placée l’une à côté de l’autre, pendant toute la représentation.

Les répliques sont sympas et le public rit de bon cœur aux sorties cinglantes de Marie et Jacques. De l’humour certes, mais assez peu d’émotion dans ce texte. Si la fin paraît évidente dès le début, le chemin emprunté pour y arriver comporte quelques rebondissements inattendus. C’est finalement un spectacle un peu ennuyeux avec quelques longueurs, surtout en première partie.

Mon appréciation :
3/5

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