Muriel Robin reprend ses sketchs cultes

 

 

 

Textes de Muriel Robin et Pierre Palmade

 

Vu à l’Arena de Genève le 22 janvier 2020

Et Pof, pas une ride !

Quatre heures avant le spectacle, l’une de mes amies m’envoie un message pour me convier à remplacer son époux, malade, pour aller voir Muriel Robin à l’Arena. Par chance j’étais libre ce soir-là et je me suis bien amusée.

Pour ses 30 ans de carrière Muriel Robin reprend ses sketchs cultes pour le grand bonheur de ses fans, nombreux ce soir-là. Ils connaissent tout son registre par cœur et terminent ses phrases lorsqu’elle leur en donne l’occasion. Parmi les plus connus on retrouve l’addition, le salon de coiffure, le chantier, le noir, le mariage, la maison de retraite et le barbecue. La plupart n’ont pas pris une ride, mais certains, comme la maison de retraite, ont souffert des nouvelles technologies comme le GPS. Un sketch a subi un sacré relooking, il s’agit du salon de coiffure. Un joli passage sur la coupe de cheveux de Trump était bien sûr nécessaire.

Elle fonctionne beaucoup avec les bruitages et les onomatopées. Elle en a d’ailleurs fait le sujet d’un nouveau numéro. Dans la série des inédits, elle essaie de nouvelles formes d’humour pour « se démarquer de la nouvelle génération ». L’humour objet, puis l’humour triste et elle arrive tout de même à tenir la salle en haleine avec du mélo. Elle revient sur scène après les rappels avec une nouvelle version du sketch du noir. On y retrouve Patricia avec 30 ans de plus qui s’apprête cette fois à épouser une femme.

Dans l’ensemble un spectacle où l’on rit beaucoup et qui fait du bien. A 64 ans Muriel Robin est toujours aussi sympathique et pleine d’énergie. Elle surfe sur la vague de ses débuts, mais peine à convaincre avec ses nouveautés. Ce n’est pas si grave puisque le public est surtout là pour entendre ses classiques.

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